J’aime, j’aime pas
- Je n’aime pas la haine, les jugements lapidaires sur l’autre, sur les gens différents de nous
- J’aime l’amitié, le respect, le recul avant de lancer un jugement critique
- Je n’aime pas l’hypocrisie
- J’aime la musique, notamment l’opéra, la lecture et le partage
- Je n’aime pas les sectes et les esprits sectaires.
Jeu oulipien ABA
car il n’attendait personne à 2h du matin, pendant cette longue nuit de veille.
Il repensa à ce moment d’hésitation où il s’était demandé s’il devait répondre au coup de sonnette.
Le violent coup de couteau qu’il reçut en pleine poitrine mit un terme définitif à toutes ses questions.
On ne saura jamais si Albert avait eu raison de lui ouvrir.
Dommage... Bravo
Christian semblait intéressé par cette perspective mais quelque chose le gênait, et même on pourrait dire, le choquait : en effet, cette proposition ne s’adressait qu’à lui et pas à son épouse, Marie Do, qui était elle aussi une ancienne camarade de classe du trio Régis, Alfred et Christian. Colette était venue rejoindre le groupe plus tard et avait séduit tout le monde.
Le problème de Christian était que son épouse était une très bonne amie de… Marie Odile, l’ex-épouse de Régis que ce dernier détestait depuis leur divorce qui avait été d’une violence inouïe.
Laisser Marie Do venir dans la petite ville du sud aurait permis à celle-ci de revoir Marie Odile et donc d’instiller un poison dangereux dans la joie des retrouvailles.
Informé de l’hésitation de Christian, Régis l’appela, alors qu’ils ne s’étaient pas parlé depuis des lustres, et réussit à le convaincre d’accepter la proposition d’Alfred.
Ils purent donc entreprendre ce voyage des retrouvailles. En une journée de voyage, ils atteignirent le petit village de Régis.
L’évènement fut à la hauteur de leurs espérances et ils fêtèrent cet évènement comme il se doit.
Bravo !
Si ça n’avait tenu qu’à moi...
J’ai beau tenter de réfléchir, d’imaginer un sujet sur lequel je pourrais écrire au moins une page, rien ne vient.
Mon esprit semble rechigner à se mettre en branle, comme s’il était bloqué par une flemme indicible.
Serais-je comme un véhicule qui refuse de démarrer parce que sa batterie est à plat ou le réservoir vide ? Par dieu, je ne sais… mais ma tentative de tourner autour du pot pour éviter la grande confrontation semble pouvoir aboutir, à force de sortir les mots les uns à la suite des autres, à une sorte de magma dénué de sens.
Si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais parti dans une sieste avant l’heure.
Mais, justement, il faut bouger, ne pas accepter la fermeture, communiquer avec soi-même, certes, mais pour se tourner vers l’autre.
Donc, conclusion : si ça ne tient pas qu’à moi, je vais jouer le jeu et montrer un visage ouvert et souriant.
Scriptoclip
chat, crayon, garage, moteur, chaussette cloche, noce, sieste
Estelle avait un chat dans la gorge; elle toussa pour retrouver la suavité habituelle de sa voix. Se grattant la tête avec un crayon, elle reprit son discours.
— Mes amis, notre immeuble tombe en ruine, le garage est rempli de détritus, nous partageons nos appartements avec des souris. Ça ne peut plus durer. Remettons de l'huile dans le moteur de notre énergie, lançons de grands travaux dans cet immeuble!
Tous ses auditeurs applaudirent, l'un d'eux agita une chaussette pour manifester son enthousiasme. Une autre fit sonner une petite cloche. Le vacarme était à son comble, on se serait cru à une noce. Puis chacun alla faire une sieste pour reprendre des forces avant d'entamer les travaux.
Le petit chat marchait sur le meuble de la salle à manger en se regardant dans le miroir. Il ne vit pas qu’il était arrivé au bout du meuble et tomba sur le sol en entrainant dans sa chute une trousse pleine de stylos et de crayons. Heureusement, ce meuble se trouvait dans le garage du pavillon et le chat, effrayé, put aller se cacher sous la Ferrari, dont le moteur, par bonheur, n’était pas en train de tourner, sinon tout le monde aurait été asphyxié, malgré le bruit séduisant. Au milieu du garage, le linge de la dernière lessive était suspendu à une corde. On pouvait remarquer de nombreuses chaussettes dépareillées… comme d’habitude. Il était midi et la cloche de l’église voisine se mit à égrener les douze coups. Ce n’était pas l’heure des noces. Celles-ci, comme tous les samedis, se dérouleraient vers 15 heures, à l’heure de la sieste en ce mois d’août, où la chaleur était presque insupportable.